Pasqualino (Pasquale Cangiullo) Chiaro di luna. Circa 1915. Collage and gouache on paper. 51 x 72 cm. In April 1917, Pasqualino published another version of this nocturnal perspective in the section “I giovanissimi Futuristi” ("The very young Futurists") of the magazine L'Italia Futurista (No 2). The piece was dedicated to Futurist Armando Mazza. This same sketch would also be part of the Esposizione Futurista Internazionale (Turin, Winter Club, 1922, No 47; see G. Lista, Le Livre Futuriste , Modena, Panini Editions, 1984, p. 123, No 303, photographic view of the Winter Club exhibition of 1922, showing the collage exhibited in situ).   The title of the piece is not unlike Uccidiamo il chiaro di luna! [ Let's kill the moonlight! ], a dreamlike essay written by Marinetti in April 1909 describing a revolutionary epic filled with “great incendiary poets” of Futurism setting out to conquer the world.   Francesco Cangiullo's brother changed his name to Pasqualino at Marinetti's suggestion; the latter was a shrewd strategist and sought to emphasise the young prodigy's youthfulness by having him sign some of his works “Pasqualino, 13 years old”, even though he was a little older. _____________________________________________________________ Pasqualino (Pasquale Cangiullo) Chiaro di luna. Vers 1915. Collage et gouache sur papier. 51 x 72 cm. En avril 1917, Pasqualino publia une autre version de cette perspective nocturne dans la rubrique "I giovanissimi futuristi" ("Les très jeunes futuristes") de la revue L’Italia futurista (n° 2). L’œuvre était alors dédicacée au futuriste Armando Mazza. Ce même dessin fera partie de l’ Esposizione Futurista Internazionale (Turin, Winter Club, 1922, n° 47 ; voir G. Lista, Le Livre Futuriste , Modena, Éditions Panini, 1984, p. 123, n° 303, photographie de l’exposition du Winter Club de 1922, montrant le collage exposé). Le titre de l’œuvre n’est pas sans rappeler celui de Uccidiamo il chiaro di luna ! [ Tuons le clair de lune ! ], texte onirique de Marinetti qui décrivait en avril 1909 l’épopée révolutionnaire des "grands poètes incendiaires" futuristes partis à la conquête du monde.   Le frère de Francesco Cangiullo prit le nom de Pasqualino sur la suggestion de Marinetti ; en fin stratège, voulant accentuer la jeunesse du jeune prodige, celui-ci lui fit signer certaines de ses œuvres "Pasqualino 13 ans", alors qu’il était un peu plus âgé.